Le virage a été pris depuis plusieurs années (incompatibilité avec les mobiles et certains OS, maturité du HTML5), mais l’annonce faite par Google de désactiver à priori l’exécution des bannières Flash va obliger les éditeurs à revoir leur copie pour la diffusion de bannières et autres formats publicitaires.
Après Safari et certaines version d’IE, sans parler des incessants problèmes de sécurité du plugin Flash Firefox entre autres, c’est au tour de Google et son navigateur Chrome de « faire la guerre » à la technologie d’Adobe. Et compte tenu de la puissance de Google, on peut raisonnablement dire que la fin de Flash est plus que proche.
On imagine mal en effet les éditeurs persister dans la diffusion d’une technologie qui obligera les internautes à cliquer une première fois pour accepter le contenu Flash puis une seconde pour lire le dit contenu… et convaincre les marques d’investir des budgets dans des publicités fantômes !
Naturellement on se dit que nous allons basculer tout entier vers le HTML5, mais si tout était si simple ce ne serait pas drôle :) Malgré les appels à l’utilisation de navigateurs modernes, IE7 pour ne citer que lui conserve encore une bonne part de marchés, et se révèle nativement incompatible, et au prix d’acrobaties très capricieux dans l’éxécution du HTML5. Sans parler des performances, HTML5 restant à ce jour 30 à 40% plus lourd que Flash pour la réalisation des bannières.
Reste que les annonceurs, et avec eux les intégrateurs web vont devoir faire preuve d’imagination pour la mise en avant des annonces, au risque de les rendre invisibles à partir du 1er septembre, date annoncée par Google pour la version nouvelle de son navigateur.
A suivre…